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Quelles solutions de financement pour les femmes entrepreneures ?

A l’heure de la parité hommes-femmes, découvrez l’état des lieux de l’entrepreneuriat féminin en France, les difficultés d’accès des femmes entrepreneures au financement, toutes les aides financières et solutions de financement, mais également tous les réseaux et tous les événements dédiés aux femmes entrepreneures par secteur d’activité…

SOMMAIRE :

  • Les femmes et l’entrepreneuriat en France
  • Les femmes entrepreneures et l’accès au financement
  • Les aides financières pour les femmes entrepreneures
  • Les réseaux, associations et structures dédiées à l’entrepreneuriat féminin en France
  • Les femmes se regroupent aussi par secteur d’activité
  • Les événements pour les femmes entrepreneures

Les femmes et l’entrepreneuriat en France

Un véritable défi pour les femmes

Le nombre de femmes entrepreneures en France est en constante évolution depuis 2000 : 40 % des créateurs d’entreprises en France sont des femmes. En 2019, 10% des entreprises innovantes et de la Tech étaient créées et gérées par des femmes. 73% des entreprises gérées par des femmes sont toujours en activité après 3 années d’existence.

Les femmes entrepreneures représentent 40% des créateurs de micro-entreprises dont :

  • un tiers consiste en du conseil aux entreprises,
  • un quart au service aux ménages,
  • et un cinquième dans le commerce.

En matière de création d’entreprises individuelles, la participation des femmes est majoritaire dans la santé humaine et l’action sociale (75%), les autres services aux ménages (70%), l’industrie (52%), l’enseignement (50%). Les secteurs d’activité dans lesquelles les femmes entrepreneures sont les plus présentes sont le commerce (16,4%), le social (22%) et les services aux particuliers (18,6%).

Les créatrices dirigeantes d’entreprises sont plus diplômées que les hommes : 34% ont une formation d’ingénieur, et 72% disposent d’un diplôme se situant entre le master et le doctorat (contre 62% pour les hommes).

L’entrepreneuse moyenne est mariée et a des enfants. Elle doit donc concilier vie familiale et vie professionnelle. 46% d’entre elles estiment plus simple de concilier ces deux mondes en tant que dirigeant d’entreprise.

Les femmes sont plus performantes que les hommes : elles affichent une rentabilité opérationnelle de 8 % (contre 5,7 % pour les entreprises dirigées par des hommes).

La France est en retard, côté entrepreneuriat féminin, par rapport à d’autres pays industrialisés : le taux d’activité entrepreneuriale initiale (TEA) des femmes est de 5,3% en France contre 17% au Canada, 13,6% aux Etats-Unis, 8,7% au Luxembourg, 8,3% aux Pays-Bas, 7,5% en Irlande et 5,4% au Royaume-Uni.

A l’échelle mondiale, Paris se situe en sixième position dans le classement des villes dans lesquelles les femmes entreprennent le plus, juste derrière la Silicon Valley et Los Angeles, les pionniers du monde des startups.

Zoom sur l’entrepreneuriat féminin

Selon l’enquête CREDOC-Caisses d’Épargne(1) sur l’entrepreneuriat féminin :

  • 67 % des femmes entrepreneures sont des créatrices d’entreprises alors que 30 % ont fait le choix de reprendre une entreprise déjà existante.
  • Entreprendre est un choix, l’exercice d’une liberté, pour 80% d’entre elles.
  • Comme élément déclencheur de leur projet entrepreneurial, près d’un tiers citent un évènement professionnel (licenciement, mobilité…) et 19% des événements personnels (mariage, divorce, décès, etc.).
  • 41 % déclarent entreprendre pour ne plus avoir de hiérarchie et 39 % estiment que l’entrepreneuriat leur permet de prendre en main leur destin professionnel.
  • 41 % avaient confiance en elles au moment de la création/reprise de leur entreprise.
  • 78% se disent heureuses dans leur vie actuelle…
  • Les femmes entrepreneures recherchent en premier lieu à sécuriser le modèle de leur société. 61 % d’entre elles considèrent les conseils juridiques, fiscaux et comptables comme étant les plus utiles et 39 % sont intéressées par une formation à la création ou à la gestion d’entreprise.
  • 75 % n’ont pas été soutenues par un réseau d’accompagnement lors de la création ou le développement de leur entreprise, dont 26 % en raison d’un manque d’information.
  • Seulement 24% des entrepreneures sont attirées à échanger avec leurs pairs.

Les femmes entrepreneures et l’accès au financement

ll existe de nombreuses aides concrètes et sources d’inspiration pour les entrepreneures. N’hésitez pas à échanger avec les personnes à l’origine de ces initiatives : la solidarité est une valeur plus qu’importante pour les entrepreneures. Plus que jamais, il faut défaire les stéréotypes, faire entendre la voix des entrepreneures, les aider à développer leur activité et mettre en valeur leurs talents.

Accès au capital plus difficile pour les femmes

Des études effectuées par le BCG et HSBC(2) montrent que les femmes ont toujours moins accès au capital que les hommes au moment de financer le développement de leurs start-up.

  • Elles sont moins nombreuses que les hommes : seulement 5 % des start-up françaises ont été fondées par des équipes totalement féminines,
  • 10 % comptent au moins une femme parmi leurs cofondateurs,
  • Les femmes lèvent beaucoup moins d’argent que les hommes (2,5 fois moins de fonds quand elles sont financées),

Les femmes se disent victimes d’un biais lié à leur genre durant le processus d’investissement (avec des questions sur leurs familles, leur crédibilité comme chef d’entreprise, ou encore leur aversion à la perte) mené le plus souvent par des équipes d’investisseurs exclusivement masculines.

56% des entrepreneures ont recours à l’emprunt bancaire

Selon l’enquête CREDOC-Caisses d’Épargne, les entrepreneures ont du mal à faire grandir leur entreprise malgré l’ancienneté de leur structure. Le modèle de l’entrepreneure en solo reste largement majoritaire (61%) alors que seules 8% des femmes sont à la tête de structure comptant 6 salariés et plus.

Les entrepreneures sont très prudentes quant à la croissance des effectifs de leur entreprise : seules 16% ont l’intention d’embaucher d’ici à 5 ans. Les raisons : soit elles ont peur d’investir dans l’avenir, soit elles veulent faire appel à des ressources externes en fonction des besoins réels de l’activité, soit encore elles sont méfiantes face à à la lourdeur administrative et au poids des charges sociales… D’ailleurs, quand elles expriment leurs principaux besoins pour le soutien et le développement de leur entreprise, 45% citent la baisse des impôts et des charges.

Même si l’apport personnel est majoritairement considéré comme la première source de financement au démarrage, les femmes sont 56% à recourir à l’emprunt bancaire. Elles sont moins bien financées que les hommes lors de la création d’une entreprise. 44% estiment que les échecs de création d’entreprise sont dus au manque de financement. Le taux de rejet de crédit demandé par des créatrices d’entreprises est de 4,3%, contre seulement 2,3% pour les hommes, soit quasiment la moitié. Pourtant, les entreprises initiées par des femmes nécessitent une mise de départ moins importante, leurs entreprises dépendant souvent du secteur du service ou du conseil.

43% des échecs dus au manque de financement

Selon l’enquête CREDOC-Caisses d’Épargne, les entrepreneures ont du mal à faire grandir leur entreprise malgré l’ancienneté de leur structure. Le modèle de l’entrepreneure en solo reste largement majoritaire (61%) alors que seules 8% des femmes sont à la tête de structure comptant 6 salariés et plus.

Les entrepreneures sont très prudentes quant à la croissance des effectifs de leur entreprise : seules 16% ont l’intention d’embaucher d’ici à 5 ans. Les raisons : soit elles ont peur d’investir dans l’avenir, soit elles veulent faire appel à des ressources externes en fonction des besoins réels de l’activité, soit encore elles sont méfiantes face à à la lourdeur administrative et au poids des charges sociales… D’ailleurs, quand elles expriment leurs principaux besoins pour le soutien et le développement de leur entreprise, 45% citent la baisse des impôts et des charges.

Même si l’apport personnel est majoritairement considéré comme la première source de financement au démarrage, les femmes sont 56% à recourir à l’emprunt bancaire. Elles sont moins bien financées que les hommes lors de la création d’une entreprise. 44% estiment que les échecs de création d’entreprise sont dus au manque de financement. Le taux de rejet de crédit demandé par des créatrices d’entreprises est de 4,3%, contre seulement 2,3% pour les hommes, soit quasiment la moitié. Pourtant, les entreprises initiées par des femmes nécessitent une mise de départ moins importante, leurs entreprises dépendant souvent du secteur du service ou du conseil.

Alors que le nombre d’entrepreneuses et le nombre de levées de fonds réalisées par celles-ci ne cessent d’augmenter, il semble que la parité évolue dans tous les domaines de la vie économique, qu’il s’agisse de création d’entreprise, ou de financement.  En effet, de plus en plus d’initiatives favorisent l’entrepreneuriat féminin.

En effet, alors que le financement représente 20% des freins à l’entreprenariat pour les femmes, il est important que celles-ci sachent qu’il existe plein de solutions de financement bancaire-publique, levées de fonds ou autres.

1 – Les dispositifs de financement nationaux

  • Le fonds de garantie pour la création, la reprise et le développement des entreprises à l’initiative des femmes (FGIF) doté par l’Etat et la Caisse des Dépôts permet aux femmes d’accéder au crédit bancaire pour financer leur projet, via le réseau CitésLab et des partenaires sur le territoire : Adie, France Active, Initiative France, Union des couveuses, CG Scop, Coopérer pour entreprendre, Positive Planet, Réseau Entreprendre, Boutiques de gestion, Action’elles, Les pionnières, Force Femmes
  • La garantie Égalité Femmes, mise en place par France Active, facilite l’accès au crédit bancaire des femmes porteuses d’un projet de création, de reprise ou de développement d’entreprises (quels que soient la forme juridique de l’entreprise et son secteur d’activité). Concrètement, il s’agit d’une garantie d’emprunt bancaire, pour financer un besoin d’investissement et/ou des besoins en fonds de roulement, dans le cas d’une entreprise “âgée” de 3 ans ou dans le cadre d’une création ou d’une reprise. La garantie peut couvrir jusqu’à 80 % du montant emprunté dans la limite de 50 000 euros sur une durée minimum de 24 mois. Pour l’entreprise, le coût total s’élève à 2,5% du montant garanti.
  • Le prêt d’honneur (sans intérêts ni garanties sur vos biens personnels) peut constituer un apport personnel afin d’accéder plus facilement à un emprunt bancaire pour la création, la reprise ou la croissance d’une entreprise. Accordé par le réseau Initiative France, le montant du prêt d’honneur varie entre 2 000 et 50 000 euros selon la nature du projet et des besoins. En 2018, la moyenne nationale des prêts d’honneur du réseau Initiative s’élevait à 9 700 euros. Attention ! Le prêt d’honneur ne remplace pas un prêt bancaire, mais il en facilite l’obtention. Il a un effet de levier significatif : pour 1 euro de prêt d’honneur, les banques accordent en moyenne 7,8 euros de financement complémentaire (source 2018).
  • BPI création déploie des dispositifs d’accompagnement (conseils, coaching, mentorat…) et des outils financiers sous forme de prêts d’honneur, de micro-crédit, de garantie bancaire facilitant l’accès des porteuses de projet au crédit bancaire. BPI création a accompagné et financé près de 60 000 femmes porteuses de projets de création d’entreprise en 2019.

2 – Les dispositifs de financement régionaux

Certaines collectivités territoriales (régions, départements ou villes) ont créé des fonds spécifiques, réservés aux femmes entrepreneures qui créent leur activité. L’Etat et la Caisse des dépôts ont créé des Plans d’action régionaux (PAR). Depuis 2010, 25 plans d’actions régionaux ont été conclus ou formalisés (dont 2 au sein de mêmes régions). Ils soutiennent l’entreprenariat des femmes des quartiers, le développement de la création d’activité en milieu rural, la formation des entrepreneures, le développement du FGIF et la mise en place de couveuses. Les contacts en région.

Le Nacre, géré par les régions depuis 2017, est un dispositif d’accompagnement pendant 3 ans. Il aide au montage du projet de création ou de reprise, à la structuration financière et au démarrage de l’activité. Il permet de souscrire un prêt à taux zéro, sous certaines conditions.

Des collectifs/associations pour défendre l’accès au financement pour les femmes :

  • Willa (ex-Paris Pionnières) est un incubateur dédié aux entrepreneures orientées vers la technologie. Depuis sa création, Willa a accompagné 1 050 femmes, 530 start-up. Il propose 12 programmes d’accompagnement via 150 coachs experts et mentors. Youboox et Magic Makers sont des exemples de success stories.
  • Le collectif Sista, lancé en 2019 par par Tatiana Jamma, (fondatrice de Sélectionnist), et Céline Lazorthes (fondatrice de Leetchi et MangoPay) défend l’accès au financement. Son objectif est d’améliorer la mixité dans l’économie française : « compter les femmes pour que les femmes comptent ». Concrètement, SISTA encourage les entrepreneures à travers de la mise en relation et les soutient dans l’accès aux financements. 22 femmes cheffes d’entreprises, dirigeantes, ou investisseuses, ont rejoint le collectif pour souligner l’importance des talents féminins pour l’économie française. Le collectif espère que son action permettra d’avoir 25% de femmes parmi les fondateurs de startups, à l’horizon 2025.
  • Digital Ladies & Allies, dirigé par Merete Buljo, a pour objectif d’améliorer le nombre et la visibilité des femmes dans la tech. En 2019, il a remis au gouvernement un livre blanc intitulé « Mixité et performance numérique » .
  • EFOIR (Entreprendre au féminin, Océan indien – Réunion) est une association qui accompagne les femmes entrepreneures de la Réunion et organise un concours (le prix Julie Mas).

3 – Les alternatives aux prêts bancaires

  • La collecte de fonds auprès de votre entourage (membres de la famille, amis et autres relations), ce que l’on appelle « la love money». Vous pouvez recevoir jusqu’à 31 865 € sans avoir à payer de droits. À condition que le donateur ait moins de 80 ans, que le bénéficiaire soit son enfant, son petit-enfant ou son arrière-petit-enfant (ou neveu ou nièce si le donateur n’a pas de descendants), que le bénéficiaire soit majeur ou émancipé. Ce don doit faire l’objet d’un acte notarié (acte sous seing privé) ou d’une déclaration à son centre des Finances publiques.
  • Les prêts d’honneur pour la création ou reprise d’entreprise. Il s’agit d’un prêt sans garantie ni caution personnelle, généralement à taux zéro, et inscrit en fonds propres. Son montant peut atteindre 90 000 € pour les projets innovants. Ce type de prêt est proposé par plusieurs réseaux d’accompagnement, comme Initiative FranceRéseau Entreprendre ou encore l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie). Attention ! Le prêt d’honneur ne remplace pas un prêt bancaire, mais il en facilite l’obtention. Il a un effet de levier significatif : pour 1 euro de prêt d’honneur, les banques accordent en moyenne 7,5 euros de financement complémentaire.
  • Le microcrédit professionnel est un crédit accordé aux personnes exclues du système bancaire, pour la création ou le développement d’une activité professionnelle. Son montant est compris entre 300 et 5 000 €. Son taux se situe entre 1,5 et 4% (sans frais de dossier). Sa durée varie de 6 mois à 5 ans (possibilité de remboursement anticipé). Il est proposé par divers organismes (CCAS, Adie…). Par exemple, l’Adie propose un plan de financement pouvant aller jusqu’à 20 000 €, à travers le microcrédit (jusqu’à 10 000 €), complété par un prêt d’honneur ou une aide publique par exemple.
  • Le financement participatif ou crowdfunding, via des plateformes agréées par l’ACPR (CIF ou PSI ou IFP), permet de récolter des fonds auprès d’un large public en vue de financer un projet créatif ou entrepreneurial, qui fonctionne le plus souvent via Internet. Ce financement peut prendre la forme d’un prêt, de la souscription de titres de capital ou de créance émis par l’entreprise soutenue, d’un don ou d’une contribution qui peut donner lieu à une contrepartie.
  • Les incubateurs sont des structures d’appui à la création d’entreprise. Ils peuvent vous mettre en relation avec des investisseurs désireux de participer au capital de votre entreprise. Le site mon-incubateur.com propose un annuaire regroupant la majorité des incubateurs auprès desquels vous pouvez candidater afin de faire accompagner votre projet.
  • Les business angels sont des investisseurs personnes physiques, souvent anciens cadres supérieurs ou entrepreneurs eux-mêmes, qui souhaitent investir une partie de leur patrimoine financier dans des sociétés innovantes. Grâce à leur expérience, les business angels apportent également conseils et carnet d’adresses. Ils sont susceptibles de financer des investissements de 50 à 700 000 €. En général, ils restent minoritaires au capital de l’entreprise (part inférieure à 20 %) mais participent activement à la vie de l’entreprise et à la prise de décision. Idéalement et si les conditions sont réunies, le business angel revend sa participation dans un délai de 3 à 5 ans. Contacts possibles : France Angels, Euroquity, Femmes business angels, Angels santé
  • Les 300 fonds d’investissement, au sein de l’Association française des investisseurs pour la croissance (Afic), sont des actionnaires professionnels qui prennent une participation en capital, majoritaire ou minoritaire, dans des entreprises généralement non cotées en bourse. En plus de participer à la stratégie de votre entreprise, ils injectent en moyenne 5 millions d’euros par entreprise, et rarement moins de 250 000 €, au cours d’un partenariat qui dure généralement de 3 à 7 ans.
  • Les prêts interentreprises : depuis laloi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques, les entreprises ont la possibilité d’être créancières ou débitrices les unes des autres. Les SARL et sociétés par actions (SA et SAS) peuvent désormais prêter des fonds à des microentreprises, PME ou entreprises de taille intermédiaires (ETI).
  • Les concours destinés aux créatrices ou nouvelles cheffes d’entreprise, proposés par de nombreuses associations, fondations, écoles ou autres organisations d’entrepreneures :
    – Cartier Women’s Initiative Awards,
    – Femme business angel,
    – Starther awards,
    – Be a boss,
    Business with Attitude,
    Prix entrepreneure responsable,
    Les ambitieuses,
    Le prix des entrepreneuses par forces femmes,
    – Business O Féminin (réseau international de femmes entrepreneurs qui édite un magazine dédié à l’empowerment, et qui décerne un prix annuel),
    – Créatrices d’Avenir,
    – Les Audacieuses,
    – Femmes Entrepreneuses d’Orange,
    – WILLA Possible,
    – Women Start,
    – Femmes Entrepreneurs du Village by CA,
    – La Ville de Paris organise chaque année le Prix du Goût d’Entreprendre qui vise à soutenir les artisans des métiers de bouche dans leur première année d’activité,
    Le Prix de l’Egalité des Chances ouverts aux Valdoisien(ne)s de moins de 26 ans,
    et le MOOC « Des Elles pour financer son entreprise » (organisé par La Fondation entreprendre, avec le soutien d’AXA France).

Les aides financières des banques dédiées aux femmes

Les réseaux bancaires et la Fédération bancaire française (FBF) sont partenaires de l’association France Active qui aide les femmes entrepreneures. Plusieurs banques ont signé des partenariats avec le Ministère des Droits des Femmes ou le Secrétariat d’Etat en charge de l’Egalité femmes/hommes ou sont partenaires d’associations dédiées à l’entrepreneuriat féminin. De nombreuses initiatives existent parmi lesquelles :

  • Les Caisses d’Epargne se sont engagées depuis 2012 en faveur de l’entrepreneuriat féminin, en lançant le premier Baromètre des femmes entrepreneures, puis auprès du réseau Les Pionnièreset du programme d’accompagnement de l’Essec « Entreprendre au féminin ». La banque se mobilise pour mieux faire connaître le Fonds de garantie à l’initiative des femmes (FGIF), distribué par les réseaux d’accompagnement auprès des porteuses de projet. Certaines Caisses d’Epargne régionales réservent aux femmes accompagnées par le FGIF une offre de crédit spécifique (prêt à taux zéro), ou encore une dotation financière à l’occasion de concours.
  • La BNP soutient l’entrepreneuriat féminin avec le programme Connecther qui comprend des Ateliers pédagogiques, mentoring, information sur les programmes d’aide, mise en relation des femmes entrepreneures au sein d’incubateurs, partenariats – soutien financier à la Women Initiative Foundation, sensibilisation au sein des écoles, collèges et lycées, et des prêts cautionnés avec le Fonds de garantie à l’initiative des femmes (FGIF).
  • La Banque Postale est partenaire actif du pôle Finance Innovation, notamment du prix Ladies fintech depuis 2017.
  • Le Groupe BPCE est le premier partenaire historique des réseaux d’accompagnement à la création d’entreprise, comme Réseau Entreprendre, Adie, Initiative France et France Active. Son dispositif d’actions en faveur de l’entrepreneuriat des femmes comprend la réalisation et la diffusion d’un baromètre des femmes entrepreneures, le sponsoring de la Journée des Femmes Entrepreneures dans le cadre du Salon SME, une rubrique « Femmes Entrepreneures » sur son site internet et une e-newsletter mensuelle spécifique, une offre de crédit à taux 0% pour des femmes entrepreneures bénéficiaires du Fonds de Garantie à l’Initiative des Femmes (FGIF), des dotations financières sur concours, des partenariats avec des acteurs de l’accompagnement et de la promotion du leadership des femmes…
  • Le Crédit Agricole accompagne les femmes entrepreneures (dans le cadre de son partenariat avec France Active notamment), crée ou finance de nombreuses initiatives telles que le Grand Prix Etudiantes Crédit Agricole Louise Tallerie (pour initier de jeunes vocations de start-uppeuses), Force Femmes… La Fondation Grameen Crédit Agricole et ses Institutions de Microfinance (IMF) partenaires offrent des services financiers à des micro-entrepreneurs et s’adressent plus particulièrement aux femmes et aux porteurs de projets qui développent leur activité en zone rurale, soit 3,7 millions de clients dont 84 % de femmes.
  • Le Crédit Mutuel agit en complément des prêts garantis par le FGIF. Il fournit, en partenariat avec Bpifrance et l’Agence France Entrepreneur (AFE), des conseils et des solutions d’accompagnement aux créatrices d’entreprise, auto-entrepreneures, cédantes, repreneuses, tout au long de leur projet professionnel.
  • La Société Générale subventionne l’Adie, association pionnière du microcrédit en France et en Europe, pour la promotion de l’entrepreneuriat féminin tant au niveau national que local.
  • La Caisse des dépôts est partenaire en région de nombreuses CCI et initiatives locales.

Les aides internationales pour les femmes entrepreneures face au Covid-19

L’Initiative de financement en faveur des femmes entrepreneures (We-Fi) est un partenariat multilatéral (Allemagne, Royaume d’Arabie saoudite, Australie, Canada, Chine, République de Corée, Danemark, Émirats arabes unis, États-Unis, Japon, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni et La Fédération de Russie) conçu pour aider les femmes entrepreneures à accéder aux marchés, aux financements, à la technologie, à des services d’accompagnement et autres, tout en promouvant la collaboration avec les États et le secteur privé afin de faire évoluer les lois et les politiques bridant l’entrepreneuriat féminin dans les pays en développement. Placée sous l’égide de la Banque mondiale, l’Initiative We-Fi met en œuvre de ses programmes confiée à six banques multilatérales de développement :

  • La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a obtenu 7,36 millions de dollars au profit d’un programme visant à remédier rapidement aux plus grandes difficultés auxquelles se heurtent les PME féminines dans le contexte de la crise liée à la COVID-19. Les activités entreprises dans le cadre de ce programme concerneront la République kirghize, la Mongolie, l’Ouzbékistan, le Tadjikistan, l’Égypte et le Maroc.
  • La Banque interaméricaine de développement (BID) a reçu 14,71 millions de dollars pour un programme visant à soutenir l’accès des entreprises féminines aux financements, aux marchés, aux compétences et aux réseaux, en se concentrant principalement sur les secteurs d’activité technologiques et scientifiques. Il s’agira en priorité d’aider les femmes entrepreneures à traverser la crise économique en cours et à identifier les nouveaux débouchés commerciaux engendrés par la pandémie. Il est destiné aux pays d’Amérique centrale, ainsi qu’à l’Équateur et au Guyana.
  • La Banque islamique de développement (BIsD) s’est vu octroyer une enveloppe de 11,25 millions de dollars pour un programme destiné à soutenir les entrepreneuses de la filière rizicole en Afrique de l’Ouest (Guinée, Niger, Sénégal et Sierra Leone).
  • Le Groupe de la Banque mondiale (Banque mondiale et IFC) a obtenu une enveloppe de 16,01 millions de dollars destinée à deux programmes. Le premier vise à utiliser le levier du numérique en vue de favoriser l’accès aux financements et aux marchés pour les entreprises dirigées par des femmes dans des pays du Sahel. Le second programme porte sur plusieurs régions du monde et est axé sur l’apport de financements de démarrage en soutien aux femmes entrepreneures : notamment au Burkina Faso, au Mali, en Mauritanie, en Jordanie et en Iraq, ainsi qu’à l’échelle mondiale.
  • Action’elles propose des ateliers, des formations et un suivi personnalisé à ses adhérentes.
  • Les Premières propose des réunions d’information, des packs de formations et/ou un accompagnement sur-mesure aux cheffes d’entreprise.
  • Force Femmes accompagne gratuitement les femmes de plus de 45 ans dans leurs retours à l’emploi et la création d’entreprise.
  • Femmes business Angel regroupe 150 femmes qui souhaitent investir dans des entreprises.
  • Réseau Mampreneures qui favorise l’épanouissement des femmes chefs d’entreprise.
  • Femmes Chef d’entreprise (FCE) est un réseau d’échanges, de réflexion et de partenariat de cheffes d’entreprises, qui s’appuie sur 60 délégations locales et plus de 2 000 membres.
  • L’Association française des Femmes Diplômées des Universités, l’AFFDU, décerne chaque année le prix Michelle Maugain, une bourse entre 1 500 et 2 000 euros, pour aider à la création d’entreprise (nécessité d’être diplômée Bac +5 et avoir déjà créé son entreprise ou exercer une profession libérale).
  • Les « Club Locaux d’Épargne pour les Femmes qui Entreprennent » (Clefe).  C’est un groupement de personnes qui épargnent une certaine somme pour pouvoir prêter et accompagner des femmes créatrices d’entreprise pendant un ou deux ans. La somme varie entre 3 000 et 5 000 euros.
  • 50inTech. C’est une plateforme collaborative dont l’objectif est de recenser les talents féminins dans le domaine de l’entrepreneuriat. Elle favorise le recrutement, la visibilité, le partage et la mise en relation.
  • Women who do stuff. Cette newsletter mensuelle féministe présente des parcours de femmes puissantes, inspirants et variés.
  • StartHer. Cette association, fondée par Johanna Kirk, qui est engagée pour l’inclusion et la mixité, met en valeur les succès des femmes dans l’entrepreneuriat. Vous pouvez découvrir StartHer en vous inscrivant gratuitement à ses petits déjeuners avec des cheffes d’entreprise et des personnalités inspirantes.
  • Kandbaz proposent un accompagnement complet et sur mesure pour les femmes entrepreneures, notamment avec la domiciliation d’entreprise et la location d’espaces de travail collaboratifs.

Les femmes se regroupent aussi par secteur d’activité

Il existe 500 réseaux de femmes partout en France

Par secteurs d’activité, citons :

Les événements pour les femmes entrepreneures

  • La semaine de sensibilisation à l’entrepreneuriat féminin a pour objectif de promouvoir la culture entrepreneuriale et la réussite au féminin auprès des jeunes de 13 à 25 ans.
  • La journée des femmes entrepreneures au salon SME est une journée dédiée à l’entreprenariat féminin. La 9e édition aura lieu le 13 octobre 2020.
  • Les « lundis paradis », un événement bimensuel pour favoriser le networking des femmes entrepreneures, organisés par l’association Femmes Entrepreneures.
  • La journée de la femme digitale (JFD) est le rendez-vous féminin de l’innovation. Il met à l’honneur les femmes cheffes d’entreprise et récompense chaque année la créativité, l’innovation et l’audace de femmes digitales avec le prix les Margaret. Les lauréates bénéficient de l’exposition médiatique de la JFD, de soutiens financiers, d’un accompagnement de développement et de communication, d’une valeur équivalente à 1 millions d’euros. Prochaine édition : le 21 avril 2020 à Paris à la Maison de la Radio.
  • Le forum Elle Active va, depuis 8 ans, à la rencontre des femmes à Paris et en province. Des conférences et rencontres par métiers très enrichissantes. Très pratique et convivial.
  • Le forum « osez tout entreprendre » organisé par Action’elles fait découvrir des secteurs professionnels, des métiers moins connus et/ou peu prisés par le public féminin pour créer une entreprise.
  • Le programme Les Audacieuses qui accompagne partout en France les femmes qui souhaitent développer leur projet à impact ! Prochaine session en août 2021.

Selon une enquête américaine, les femmes participant à des événements créés par des réseaux féminins ont deux fois plus de chances d’obtenir une promotion professionnelle et une augmentation de salaire dans l’année qui suit. Et cette revalorisation est, dans 30 % des cas, substantiellement supérieure à celles qui ne fréquentent aucun réseau.

Membre du réseau Action’elles depuis 2018, CrediPro Paris-Montparnasse, dirigée par Emmanuelle Verbaere, spécialement concernée par la cause des femmes, est une société de conseil en financement principalement bancaire, et maîtrise également le co financement …

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  1. Enquête réalisée avec le CREDOC en juillet 2019 auprès de 2 500 entrepreneurs femmes et hommes, âgés de plus de 18 ans, à temps plein.
  2. Etude effectuée, en septembre 2019, par le BCG pour Sista (un collectif qui s’engage pour la place des femmes dans la création de start-up) auprès de 15 000 start-up.

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